Bienvenue à Lys
Planvienguda a Lis
Les actus du village
Le mot du maire
Bienvenue sur notre site internet.
La mise en place de nouveaux moyens de communication nous semble nécessaire aujourd’hui ! Et je suis très heureuse de mettre à votre disposition ce nouvel outil.
Que vous soyez administré de notre commune, visiteur, simple curieux ou futur habitant, notre site s’adresse à celles et ceux qui veulent mieux comprendre la vie de LYS.
Ce site complète les canaux d’informations que sont le bulletin municipal et le panneau d’informations à la Mairie. Ainsi, j’en suis convaincue, il permettra de renforcer la communication, de se tenir informé de l’action municipale et de l’environnement de notre commune, de mieux connaître nos associations, mais aussi de faire des démarches et de créer des liens supplémentaires.
Notre village se veut vivant, animé, convivial. Le maintien de la population depuis plusieurs années, le nombre d’associations sportives, culturelles et autres, sont le signe de sa vitalité et de sa capacité à « brasser » les générations, les personnes, les familles.
Soucieux d’entretenir cette qualité de vie, ce bien-être que nous cherchons à valoriser au quotidien, LYS doit poursuivre son engagement dans la modernité, la création de ce site, en 2024, en fait partie.
Nous souhaitons qu’il soit l’expression de cette vitalité, qu’il soit source de dialogue réciproque mais également utile grâce aux informations qu’il publie.
Ce site n’est pas seulement celui de l’équipe municipale. Il appartient aux LYSOISES et LYSOIS, particulièrement à toutes celles et à tous ceux qui apportent régulièrement leur contribution à la vie de notre communauté villageoise. C’est ainsi qu’il se complète et évolue au fil du temps, avec vos remarques.
Je vous souhaite une agréable navigation !
Nadège POUEYMIROU BOUCHET
Maire de Lys
Qui sommes-nous ?
Lys (prononcé [lis] ; en béarnais Lo Lis ou Lou Lis)
LYS est un petit village de 330 habitants (2017) situé en Vallée d’Ossau, en Béarn à mi-chemin entre Pau et Lourdes, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Il offre de belles vues sur le piémont pyrénéen. L’altitude moyenne de Lys est de 340 mètres environ.
La commune se situe à 25 km par la route de Pau, préfecture du département, et à 27 km d’Oloron-Sainte-Marie, sous-préfecture.
Les communes les plus proches sont : Bruges-Capbis-Mifaget (4,0 km), Rébénacq (4,8 km), Haut-de-Bosdarros (4,9 km), Sainte-Colome (5,1 km), Sévignacq-Meyracq (5,1 km), Bescat (6,1 km), Arudy (6,7 km), Louvie-Juzon (7,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Lys fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté et donnant sur la chaine Pyrénéenne.
Lys, anciennement hameau de Sainte-Colome, a acquis le statut de commune le 2 janvier 1858 par décret impérial. En réalité, dés 1790, les habitants de ce hameau des Bordes de Sainte Colome réclamèrent une crataine indépendance par rapport à la commune dont il sdépendaient.
C’est un village constitué de nombreux quartiers de fermes ou d’anciennes fermes, de maisons béarnaises typiques et d’anciennes maisons nobles.
Il héberge un plantier où se pratique le jeu traditionnel de la quille de neuf. Aujourd’hui encore, de nombreuses compétitions ont lieu.
L’Église de l’Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, construite fin du xviiie siècle.
Le village reste malgré sa petite taille très dynamique, accueillant en son sein diverses associations (chasse, quilles de 9, accordéon, danse traditionnelles, artiste peintre, gym, yoga, bibliothèque, école Calandreta…) ainsi que des manifestations culturelles importantes.
À bientôt à Lys
Église de Lys
L’église dédiée à Notre-Dame fut édifiée entre 1904 et 1906 par les entrepreneurs Jean LARRE et Paul BONNES, sur des plans (approuvés en 1902 et modifiés en 1904) des architectes Palois Pierre Gabarret et Jules Noutary.
Le clocher-porche donne accès à la nef de 4 travées en arcade en plein cintre.
Le cœur de l’église est occupé par un retable entourant un tableau de Saint-Pierre, reconnaissable aux deux clés qu’il tient dans sa main droite.
Au sommet, au milieu d’un soleil immense, le triangle de la Trinité sur lequel on devine, tracé d’une manière fort fantaisiste, le mot hébreu YAVHE (Dieu) dont on peut trouver un véritable exemple à Baliros.
2 autres retables décorent les chapelles latérales. A gauche, celui de Saint-Joseph. La porte du tabernacle représente un ciboire contenant les hosties consacrées. Sur la façade de l’autel est peint un portrait de la Vierge à l’Enfant qui logiquement devrait se trouver à droite. En effet, la chapelle de droite est vouée à la Vierge à l’Enfant. La porte du tabernacle représente un ostensoir avec le monogramme du Christ.
Huit belles verrières éclairent l’édifice : l’Assomption de la Vierge, Immaculée Conception avec les cheveux dénoués symbole de Marie, la nouvelle-Ève, Saint-Joseph avec le lys de la pureté, saint Jean-Baptiste, le précurseur, avec le symbole de l’Agneau de Dieu (seul vitrail de la même série signée MAUMEJEAU Biarritz 1906), l’archange Saint-Michel qui, avec son épée et son pied gauche terrasse le dragon (le mal), Sainte Jeanne (probablement de France, épouse de Louis XII), Sainte-Anne, mère et institutrice de la Vierge et Notre-Dame du Rosaire, Reine des Cieux avec l’Enfant-Jésus sur le bras.
L’enfant pose sa main gauche sur le globe terrestre, tandis que sa main droite tient le chapelet de sa mère, invitant ainsi les fidèles, par cette simple prière, à se pencher sur le monde entier. Un dernier vitrail, contemporain, Notre-Dame de lys, est signé Bordenarie.
La Vierge de l’Assomption nous apparaît, les cheveux dénoués, sur une nuée, la lune sous ses pieds dans une attitude de On observera le chemin de croix et, dans la sacristie, un tableau de l’Ascension du Seigneur.
Le Quiller
Le nouveau Quiller de Lys, un patrimoine villageois
Jeu de quilles de 9
Dans les années 1960, les petits commerces possédant des quillers ferment progressivement. Le dernier, situé dans le restaurant chez Peyrucq disparaît avec l’agrandissement de celui-ci. Une assemblée de quillous décide alors de prendre des mesures.
Au début des années 1980, sous l’impulsion du maire d’alors, la commune décide de réaliser un nouveau plantier jouxtant la Maison pour Tous.
La Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports subventionne la réalisation de l’équipement à condition que soit créé un club avec des licenciés. C’est ainsi qu’à Lys le premier club associatif voit le jour. Les championnats démarrent aussitôt l’achèvement des travaux.
A partir du milieu des années 1980, des concours se déroulent tous les ans au village.
Ce quiller ayant cessé de répondre aux normes imposées par les nouvelles réglementations du bâti, a fait l’objet d’un projet conséquent de rénovation inauguré en décembre 2023.
Ce projet répond à une volonté de soutenir la culture populaire locale et de valoriser son patrimoine.
Il obéit à une commande, tout en offrant aux génération futures les clefs pour comprendre et apprécier ces jeux qui ont diverti, occupé, galvanisé, rassemblé celles et ceux qui ont foulé les terres gasconnes avant eux.
Le projet de réhabilitation à été aidé financièrement par le LEADER, le Conseil Département, L’Etat et le Parc National des Pyrénées
Le quiller de Lys a été construit suite à la fermeture, dans le village, de deux commerces (un bar et un hôtel) qui possédaient déjà chacun un quiller. Il y a donc une longue tradition de jeu dans le village.
Le quiller municipal date des années 80 et à été réhabilité en 2024.
Le jeu des quilles de neuf est l’une des disciplines de la Fédération française de Bowling et Sports de quilles.
Le jeu des quilles de 9 se remarque par sa taille, le poids des quilles et de la boule ainsi que les dimensions du terrain.
Ce jeu se déroule sur un plantier dans lequel 9 quilles sont disposées en carrés.
Le joueur doit se placer près de la première quille, dite « quille de main », le pied droit légèrement en retrait (pour un droitier), tout en tenant la boule par la poignée.
Puis il doit viser la pomme centrale de cette quille et la frapper sous la pomme de telle sorte que celle-ci se mette à l’horizontal et qu’elle abatte, dans sa course, les autres quilles imposées par la figure (d’après Lin Kessler, cf le schéma ci-dessous).
Le joueur, dans le même mouvement, doit ensuite lâcher sa boule afin qu’elle atteigne la quille appelée « plomb », de préférence sur sa pomme.
Cette gestuelle est propre à chaque joueur, qui tire avec le dos plus ou moins bas, le pied plus ou moins rapproché de la quille de main, etc., suivant ses techniques de jeu.
Il faut ainsi réaliser une série de 12 figures de tir imposées, qui se partagent en 7 « jeux courts » (jòcs corts) : rue droite (arrua dreta), rue reverse (arrua revèrs), court droit (cort dret), court revers (cort revèrs), sur le neuf (sus eth nau), saute-rue droit (sauta arrua dreta), saute-rue revers (sauta arrua revèrs) ; et 5 « jeux longs » (jòcs longs) : sept droit (sèt dret), sept revers (sèt revèrs), battre au neuf droit (bàter nau dret), battre au neuf revers (bàter nau revèrs), saute-cor (sauta còrn).
Le vainqueur est celui a fait les figures dans l’ordre tout en totalisant totalise le maximum de quilles tombées.
– Une boule et neuf quilles ;
– Un plantier, ceint par une talanquère ;
– Une ligne de démarcation qui se trouve entre 0,95 et 1,00 m du carré formé par les quilles ;
– Des plots de 6,5 à 8 cm pour stabiliser les quilles ;
- Un balai ou un râteau, servant à « gratter pour boucher les trous » sur l’aire de jeu ;
- Un tableau servant à inscrire les scores.
- Une boule en bois de noyer et des quilles en bois de hêtre ;mesure 26 cm de diamètre pour un poids compris entre 6 et 6,2 kg.
- Quilles : mesure de 96 à 98 cm de haut. En son milieu est tournée une boule de 16 cm de diamètre. Cette boule est renforcée par cinq rangs de pointes. Son poids est compris entre 2,7 et 3,2 kg
– Une talanquère en bois ;
– Des plots en bois ou en téflons ;
- Un sol en terre battue.
